draekya3

Taille moyenne : entre 2m10 et 2m80 au garrot.

Poids moyen : entre 1,2 et 2,8 tonnes.

Vitesse de pointe : entre 60 et 75 km/hr.

Durée de vie : incertaine. Peut-être un siècle.

Maturité sexuelle : dix ans.

Habitat & répartition : forêts et jungles, dans tous Loss.

Apprivoisable : non. A partir de la maturité sexuelle, le draekya est incontrôlable. On dit que certain Chanteurs de Loss savent pourtant communiquer et se lier avec eux.

On commence donc la série des créatures de Loss par le dreakya, parce que c’est un peu une bestiole mythique pour les lossyans – et aussi parce que c’est la première que j’ai dessiné, mais shut.

On rencontre le draekya un peu partout sur Loss. C’est un prédateur forestier. Il s’aventure rarement en plaine, et s’il le fait, c’est qu’il est vieux ou malade, ou particulièrement affamé. C’est un animal solitaire. Les draekyas ne se rencontrent que pour l’accouplement, et les femelles élèvent leur petit jusqu’à leur maturité sexuelle, vers dix ans. A noter que quand deux draekyas s’accouplent, tout le monde dans un rayon de dix miles finit par le savoir très vite ; c’est son et lumières pendant une étreinte qui peut se prolonger une heure ou deux.

Les draekyas sont fort heureusement, franchement rares. Leur territoire est très étendu, et chaque draeyka le protège farouchement. Les confrontations entre draekyas sont encore une fois un son et lumière qui se voit d’assez loin. Mais les morts sont rares, les affrontements brefs. Le draekya qui ne fait pas le poids se replie rapidement pour éviter une blessure handicapante.

Comme on peut le voir sur l’illustration, le draeyka ferait penser à une sorte de félin armuré, à la tête évoquant une bestiole draconique, et doté de moustaches et de flagelles électroluminescents. Ceux-ci peuvent s’éteindre totalement, ou émettre une lueur très vive, voire aveuglante. Ils servent à attirer et distraire les proies du fauve. Mais surtout, ils sont capables de délivrer des décharges de fort voltage, capables d’assommer un bœuf, et de tuer un homme adulte. La réserve de bio-électricité des draekyas est cependant limitée, et l’animal n’en use que quand il attaque des proies de grande taille ; un dreakya peut abattre un animal de trois fois son poids sans hésiter. Néanmoins, le plus souvent, il se contente de chasser les herbivores de type sikas, en usant de ses talents de camouflage, de ses crocs, de ses griffes, et de techniques de traquenard et évite les plus gros mammaliens en troupeaux, qui pourraient sévèrement le blesser.

Les draekyas ont donc une réputation assez légendaire : pensez au tigre des jungles indiennes, c’est un peu la même chose. Ils sont connus pour leur témérité qui les conduit à sembler ne reculer devant rien, et pour leur audace sanguinaire : il arrive qu’un draekya se faufile dans une communauté humaine, y compris une ville, et une fois qu’il a repéré les lieux, n’y commence un carnage, enivré par le plaisir et le jeu de la tuerie. C’est cependant le plus souvent un vieux spécimen qui commet un tel acte. Les draekyas sont très intelligents, nettement au dessus de la moyenne des fauves terriens classiques, et la plupart associent l’homme à danger. Les plus vieux draekyas ne pouvant plus chasser efficacement, commencent à chercher les proies faciles que sont les animaux domestiques des villages et cités et les humains isolés. Et comme leur goût du sang est sans limite, quand ils commencent, ils ne s’arrêtent plus tant qu’il y a quelque chose à tuer.

Les dreakyas sont rapides, puissants, mortels, et énormes. Chez eux, ce sont les femelles qui atteignent les plus grandes tailles. Leur armure dorsale et faciale résiste sans mal à l’acier d’armes de corps à corps. Mais ils ne sont pas invulnérables, et quelques balles de fusil impulseur peuvent en venir à bout. Cependant, rares sont les lossyans à pouvoir se vanter en avoir tué un hors de grande battues surarmés et de pièges adaptés. Face-à-face avec un draekya, un lossyan n’a aucune chance, et le seul homme prétendu avoir tué une grande femelle en combat singulier est Eïm le Voyageur ; lui même est une légende, sur Loss. On dit qu’il en porte d’ailleurs les griffes en collier.

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