sonia2-1

Nom complet: Em’rha Attis

Taille: 188 cm

Poids: 68 kg

Age: Inconnu (mais sans doute plus de 50 ans)

Yeux: Bleus électriques

Cheveux: Noirs

Sonia est une esclave éducatrice : elle forme et éduque les captives sélectionnées par ses propriétaires, dans les riches Jardins des Esclaves. Sonia est douée au Haut-Art, et elle aime cela. Y compris les aspects les plus barbares de son travail. Dénuée en apparence de sentiments, elle a tout d’une psychopathe dangereuse et fourbe, dont le pire est toujours à craindre. Cependant, aussi bien dans son passé inconnu, que dans ses actes, se cache une complexité qui dépasse l’image qu’elle aime à afficher avec arrogance.

Cruelle, retorse, sadique et perverse, Sonia semble au premier regard aussi belle et sensuelle, que mortelle et incontrôlable. Sa manière totalement désinvolte d’affronter problèmes et défis apparait comme intrépide, pratiquement suicidaire. Sonia n’a aucune crainte de mourir. De son point de vue, elle est déjà morte ; dès lors, elle agit comme si rien ne pouvait avoir de valeur, ou d’importance. La seule chose qui semble compter à ses yeux est elle-même. Elle apparait comme un parangon d’égoïsme, d’arrogance et d’égocentrisme.

Sonia est une très belle femme, selon les standards Lossyans. C’est sans doute même une des plus belles San’eshe que l’on puisse imaginer, mais elle ne ressemble pas vraiment à cette ethnie. Pour qui connaît les San’eshe, Sonia apparait comme une sorte de métis, donc il serait difficile de préciser les origines. Un terrien reconnaitrait une amérindienne dans ses traits. Ils sont pratiquement inconnus sur Loss.

Une des raisons de l’apparente folie, qui se voit souvent au regard flamboyant et sinistre, de Sonia, est qu’elle est non seulement éducatrice, mais une Languiren, une rareté sur Loss, ce qui a impliqué un conditionnement et des torture mentales et physiques longs et cruels. Le Languori la rend non seulement sensuelle à l’extrême, mais aussi résistante à la douleur, qui, chez elle, peut se changer en plaisir érotique intense.

Bref, Sonia présente un portrait sinistre qui ne donne pas envie de l’approcher, alors même que tous les hommes la désirent, qu’elle les fascine tous, et qu’aucun n’arrive à la contrôler. A sa manière malsaine, elle jouit d’une liberté frondeuse et son statut d’esclave ne semble guère la gêner ou la frustrer. Elle cache surtout fort bien son jeu, et ses véritables talents. Elle apparaitra vite comme capable de se comparer à Damas comme monte-en-l’air et assassin, et son absence de pitié et de compassion en fait une tueuse sans scrupules.

Mais surtout, derrière sa folie, derrière son arrogance, derrière ses masques, Sonia cherche quelque chose, et vise un but, plus important que tous ses désirs immédiats et égoïstes. Et quand elle va connaître et découvrir Lisa, qu’elle va l’éduquer en point d’en faire sa « création », elle va trouver ce qui semblait lui manquer. Et en même temps, réveiller en elle ce qui lui reste d’humanité.

Partager :