(Promis, on lui trouvera un autre titre final, au jeu de rôle 😀 )

Bienvenue dans le monde de Loss

Loss JDR est le jeu de rôle tiré des romans Les Chants de Loss par Axelle « Psychée » Bouet. Loss JDR est co-écrit par Axelle « Psychée » Bouet, Emilie Latieule, et Alysia Lorétan. Loss est un univers de planet-fantasy Da Vinci-punk, un néologisme pour parler d’un cadre qui évoque la Renaissance Italienne, et le XVI° siècle Européen dans un monde de fantasy. En cela, Loss est en quelque sorte un monde de science-fantasy baroque, où créatures étranges, pouvoirs mystérieux, secrets oubliés et civilisations anciennes côtoient les débuts de la science moderne, les merveilles des génies et des ingénieurs, les exploits des navires lévitant et des premières machines électriques, et les effrois des premières expériences sur la vie.

Loss est une planète lointaine et étrangère, hostile et sauvage, à la faune et la flore exubérante et dangereuse. Un monde qui n’a jamais été fait pour les humains. Nul ne sait comment ceux-ci y sont arrivés des millénaires plus tôt, nul ne sait même depuis combien de temps les humains y vivent. Mais tous les Lossyans savent qu’ils viennent des Etoiles. Seul change le mythe sur cette arrivée et ces origines.

Un monde de drames et de merveilles :

Les Lossyans sont parvenus à survivre sur ce nouveau monde. Venus d’Asie, d’Afrique, d’Eurasie, ils ont colonisés les côtes des Mers de la Séparation, une vase mer intérieur parsemé d’archipels, et ont fondés de nouvelles cultures, et de grandes cités-états.

Et ils ont découvert le loss, un métal magnétique aux propriétés merveilleuses, dont celle de servir de catalyseur à un pouvoir étrange : le Chant de Loss, que seules de très rares personnes, le plus souvent les femmes et surtout les rousses savent manipuler. Une capacité rarissime et mal comprise qui permet de contrôler la gravité, le magnétisme, les forces élémentaires et même la vie. Un pouvoir effrayant qui évoque la magie et les exploits des dieux et des héros.

Et une force ravageuse qui a failli détruire toutes les civilisations lossyannes. Ce fut le jour de la destruction d’Antiva par la terrible et démoniaque Orchys de Parcia ; ce fut le jour d’un cataclysme à l’échelle du monde : ce fut le jour où le soleil disparut et resta voilé pour des années. Ce fut le Long-Hiver.

Quand celui-ci cessa des années après, presque tous les Chanteurs de Loss étaient morts, exterminés par terreur et haine de leur pouvoir. Les cités-états n’étaient plus que ruines abandonnés, les Lossyans seulement des survivants victimes de la faim, du froid, des épidémies.

Les premiers Prophètes de l’Eglise du Concile Divin vinrent alors clamer que les dieux avaient faillis, laissant les Chanteurs de Loss asservir les Lossyans jusqu’à les détruire, alors qu’ils avaient été crées pour les servir. L’Eglise rétablit un semblant d’ordre social puis une véritable hégémonie tyrannique qui rayonna à partir de leurs premiers temples d’Anqimenès. Croisades après conquêtes, l’Eglise imposa ses Dogmes, sa culture, son autorité, sur toutes les Mers de la Séparation. Et qui lui résistait était écrasé sans pitié.

Mais cette conquête ne fut jamais totale, et ne connut jamais de complet succès. Au long des siècles, de nouvelles cités-états, de nouveaux empires, se bâtirent. Des peuples se bâtirent pour leur foi face aux Croisades, d’autres luttèrent sans pitié contre la tyrannie religieuse. Certains peuples embrassèrent la foi du Concile, la plupart la subirent, enfin certains y résistent toujours rageusement et victorieusement. On ne peut freiner l’ardeur de découverte, d’indépendance, d’innovation et d’inventions des humains. Les Lossyans n’échappent pas à la règle.

Un monde de conflits et de luttes :

Loss est un monde en permanence en proie à la guerre. Chaque cité-état lutte pour s’emparer des moyens de l’autre, et assurer sa propre subsistance. La paix y est rare, la mort violente et fréquente, de maladie, par l’épée, par la faim. C’est un monde de raids, de croisades et d’armées en marche, un monde où même la nature est en conflit contre les hommes, et où ceux-ci savent qu’il faut tout leur génie renouvelé pour en triompher.

C’est un monde de lutte : entre l’obscurantisme de l’Eglise du Concile Divin, une religion autoritaire disposant de centaines de légions fanatisées, dont le bras armé est Anqimenès, capitale de l’Empire de l’Hégémonie, et l’élan irrésistible du progrès, de la connaissance, et de l’innovation, devenu l’étendard de la Guilde des Marchands, immense consortium de guildes et de confréries de négociants, de marins, et de chefs de cités-états, qui a fait d’Armanth, la plus grande cité du sud des Mers de la Séparation sa capitale d’où elle répand ses idées progressistes, subversives et hérétiques.

Loss est un monde dur et injuste, sur lequel pèse en permanence les héritages des Dogmes de l’Eglise, même s’ils se fissurent devant les théories et les livres des philosophes, des savants et des intellectuels modernes dont Armanth est le refuge. Ces Dogmes font de l’esclavagisme un véritable sacerdoce tout entier destiné, à l’origine, à assurer un contrôle absolu sur les Chanteuses de Loss. Le Haut-Art, cette technique d’esclavagisme, leur est destiné tandis qu’on tue tout les hommes Chanteurs de Loss que l’on peut trouver.

Ces mêmes Dogmes qui condamnent les Chanteurs ne font presque aucune place aux femmes dans la société et la famille ; tout comme ces lois de l’Eglise réfutent les anciens cultes, les idées novatrices, la recherche scientifique et surtout historique. Malheur à qui ose défier les Dogmes, l’Eglise le pourchassera lui et tous les siens.

Un monde d’Honneur, de Courage et de Sagesse :

Cependant, les Lossyans tiennent en immense considération trois Vertus : Honneur, Courage et Sagesse, les trois qualités qui pour eux définissent le monde et l’humanité ; c’est ce qui fait d’eux des Lossyans.

Partout ces vertus sont souvent plus respectées que l’or, la richesse, ou les biens matériels. Ces qualités surpassent et parfois contredisent les Dogmes du Concile Divin. Et même si les Lossyans sont pour la plupart superstitieusement respectueux de l’Eglise et de ses commandements, ils considèrent de plus grande valeur encore, de respecter, honorer et reconnaitre les Vertus, et ceux qui les portent.

Car ces trois qualités, Honneur, Courage et Sagesse donnent droit et devoir de considérer hommes et femmes à leur juste valeur, sans considérer rien d’autre, ni origine, ni race, ni genre, ni richesse, ni pauvreté.

Si les Lossyans sont machistes et sexistes et que le rang des femmes est souvent dédaigné, que les Dogmes du Concile obligent à des lois cruelles et mysogines, plus l’influence d’Armanth et des Maitre-marchands grandit, plus elle emporte de progressisme et d’idées égalitaires, renforcées par la valeur inégalable que les Vertus ont pour le cœur et l’esprit de tout Lossyan.

Ainsi, femmes capitaines, officiers, savantes et intellectuelles, chefs de famille et chefs d’entreprises autant que les légendaires Femmes d’Epées, brandissent honneur, courage et sagesse face aux hommes, à égalité.

Le poids des traditions pèse lourd sur la vie des Lossyans : la peur superstitieuse et justifiée de l’Eglise plane au dessus d’eux ; l’esclavagisme menace toujours, comme sentence judiciaire, comme sort cruel des prisonniers de guerre, des victimes de raids et de rapts, considéré normal par les lossyans, et même un commerce respecté et une source de revenus comme une autre. Il n’en reste pas moins que pour les Lossyans, celui qui par sagesse, honneur et courage s’élève par ses actes, mérite le respect et est considéré comme égal qu’il soit un homme ou une femme.

Un monde de secrets oubliés :

Loss est enfin un monde de faux-semblants, de passés oubliés, d’histoire réécrite et de mythes réinventés. Dans les profondeurs des forets et des déserts de Loss se cachent les ruines des Anciens, étranges prédécesseurs des Lossyans, sujets de légendes où des explorateurs audacieux peuvent trouver des artefacts merveilleux ou redoutables.

Loss est un monde de sociétés secrètes, de complots de familles marchandes et aristocratiques, de luttes intestines et cachées entre les noirs desseins des sectes de l’Eglise, et les sombres mystères des sociétés occultes des guildes de maitres-marchands. La vérité n’y est jamais clair, les apparences souvent trompeuses et les certitudes toujours remises en jeu. Rien n’est sûr, ni ce qu’il semble être sur Loss. Et surtout pas le passé perdu et réécrit par l’Eglise et que les Lossyans commencent à peine à explorer.

Les navires lévitant de Loss parcourent les océans et les plaines, voguant au dessus des troupeaux d’animaux géants de Loss et des prédateurs qui les suivent, cartographiant toujours plus leur monde. Savants et génies explorent les arcanes de la science et des techniques, découvrant le mouvement des astres, les mystères de la matière et de la vie, les secrets du loss-métal et du loss-cristal. Et les plus téméraires et hérétiques explorent les savoirs et mystères des Anciens. Chaque découverte est un nouveau mystère, un nouveau secret, un nouvel enjeu dans une lutte entre l’obscurantisme et le progrès…

Une lutte qui annonce une prochaine guerre à grande échelle qui ne veut ni ne souhaite dire son nom.

Un monde de romans et de sagas :

« Loss est l’histoire d’une révolution.

Loss est une planète jeune, sauvage et rude, où la faune et la flore rivalisent de gigantisme. Loss est un monde vierge dont peu encore est exploré, et connu. Un monde hostile et flamboyant de vie. Un monde qui n’était pas fait pour les humains.

Loss est le nom d’un métal rare et précieux, qui a assuré le progrès de ces hommes importés sur cette planète, les amenant à une civilisation au flamboiement de la Renaissance. Il leur a permis de créer des navires lévitant, des dynamos électriques, et des armes à impulsion magnétique. Il a fondé leurs civilisations. Il  a donné aux hommes le moyen de créer des merveilles, mais tout autant de tragédies.

Mais, surtout, certains rares individus, en présence de ce métal, s’y accordent, comme un diapason fait résonner le verre, et apprennent soudainement à Chanter avec lui.

Le Chant de Loss permet de manipuler la gravité, et l’électromagnétisme. Il peut faire des miracles. Il peut changer le monde, et le détruire. Les Chanteurs de Loss ont failli anéantir leur espèce. Ils sont craints, pourchassés, et asservis. Si on les utilise, on ne leur permet plus d’exister.

Cependant, s’il est une leçon, que les terriens encore aujourd’hui arrachés à leur foyer, et leur planète, ont appris aux lossyans, et savent mieux que personne, c’est que rien n’est véritablement impossible aux humains, le pire comme le meilleur, dès lors qu’ils le pensent possible.

Loss est le récit de cette leçon, quand, pour survivre, ne reste que la révolte, et la révolution d’un monde tout entier. »

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