Les Chants de Loss, c’est la rencontre percutante – et en ayant totalement ignoré le panneau « cédez le passage » – entre d’anciens récits et nouvelles qui constituaient en une sorte d’intime exutoire, et des inspirations et sensibilités venues tout droit de l’univers des jeux de rôles et des mondes fantastiques. Inspirations dans laquelle la geekette-lodusaure que je suis nage depuis l’apparition des premiers protozoaires.

J’aurais du mal à toutes les citer, et vous seriez surpris, d’y trouver en vrac le cycle de Dune (Franck Herbert), la saga d’Uasti (Tanith Lee), Nausicaä de la Vallée du Vent (Miyazaki), ou encore Conan (Robert E. Howard), sans oublier des choses plus étranges comme l’Hypothèse Gaïa (James Lovelock), ou la saga de Gor (John Norman). A cela, soupoudrez le tout de divers films et séries télévisées (comme Da Vinci’s Demons ou Outlander), de jeux de rôles aussi variés qu’Animonde et Pendragon en passant par Shaan et Prophecy, de mon amour des créatures de l’Eocène et du Crétacé, enfin de ma passion pour la Renaissance Italienne et Vénitienne. J’aurais pu parler de mon engouement pour la science-fiction en général, qui se devine beaucoup dans le monde de Loss, mais ce serait discuter d’évidences.

Les Chants de Loss, c’est aussi d’autres rencontres, avec des gens, connaissances, amis et inconnus ne cessant de me faire remarquer que je devrais écrire un roman. Celui qui dans ces insistances constantes à me le faire remarquer a gagné, est Igor Polouchine. Mais il ne fut pas le seul, et je remercie, salue, et embrasse de tout mon cœur mes relecteurs et  critiques qui m’encouragent, me tapent dessus, mais surtout s’enfadent les versions non relues et non corrigées de mes chapitres. Et ce n’est certes pas une sinécure.

Les Chants de Loss, c’est enfin la somme de mes pires rêves, et mes plus splendides cauchemars. Oui, dans cet ordre là. D’aucuns diront que c’est un vrai univers de jeu de rôle, d’autres qu’il raconte un récit terrible, et dérangeant, voir effrayant. S’il est tout cela, et surtout s’il ne peut vous laisser indifférent, c’est qu’il aura atteint son but.

Les Chants de Loss n’est toujours pas fini. Cela risque d’occuper une parcelle entière de ma vie. Et c’est bien tout ce que je souhaite, et vous le faire partager.

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